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En cette période d’agitation sociale, notamment sur la question des retraites, d’évolutions technologiques qui bousculent nos repères, il est un autre facteur qui perturbent nos esprits… Que vont devenir nos métiers ? Transformation, disparition, adaptation, mutation, difficile d’imaginer le futur…

Coapi est déjà dans cette mouvance pour préparer l’avenir en misant sur le collectif et les synergies qui s’opèrent naturellement.
Pour mieux appréhender demain, ensemble, on va plus loin !

l’Ifop et Siaci Saint Honoré publient une étude réalisée auprès de 3000 personnes actives, intitulée « Transformation des métiers, qu’en pensent les français, comment s’y préparer ? »
Près de la moitié des actifs se sentent mal préparés à la révolution à venir des professions et la moitié de ceux qui anticipent la disparition de leur métier l’imaginent avant 10 ans !

Premier focus, 35% des travailleurs indépendants se disent très satisfait de leur situation professionnelle contre 16 % des professions intermédiaires.
Et par rapport à l’âge, près de 30% des 18/24 ans se disent satisfait de leur situation professionnelle contre seulement 16% des 50 ans et plus.
Il ressort aussi que les actifs aspirent à un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle, et que les ¾ des personnes interrogées estiment ne compter que sur elles-mêmes pour répondre à leurs aspirations professionnelles…

Une étude particulièrement intéressante à lire ici !

Il y a encore quelques années, j’étais salariée dans un cabinet d’architecture et d’urbanisme. J’avais un patron, des collègues, des horaires à respecter… Bref, une vie professionnelle assez classique, prenante, qui me convenait parfaitement… jusqu’au jour où tout a perdu son sens.

Il a fallu rebondir.

Pourquoi ne pas devenir mon propre patron ? Je n’avais jamais rêvé de créer ma boîte. Etait-ce vraiment pour moi ? Tout le côté paperasse, réglementation, comptabilité … me rebutait un peu. Et puis, lors d’un salon sur la création d’entreprise à Saintes, j’ai découvert la couveuse d’entreprises de Charente-Maritime, devenue aujourd’hui ODACIO.

La volonté, c’est indispensable, être accompagnée, c’est mieux !
J’ai donc commencé par tester mon activité au sein d’ODACIO.

Echanger avec d’autres créateurs en devenir, construire son projet sans jamais être toute seule, le confronter à la réalité du marché, développer son réseau de clients, affiner ses coûts de revient, réfléchir à sa communication, organiser son temps de travail… au rythme d’entretiens individuels, d’ateliers collectifs ou de rencontres plus informelles autour d’un café ou d’un verre!

Tout cela dans le cadre d’un test grandeur nature, quoi de plus rassurant avant de se lancer ?

Une fois le test concluant, une fois que l’on a goutté à cette synergie du groupe, difficile de s’installer en solo, même pour moi qui ait un caractère plutôt indépendant ! Plusieurs statuts auraient pu me convenir : micro-entreprise pour démarrer, portage salarial, EURL… Et bien non ! J’ai choisi COAPI, une suite pleinement logique à ma sortie de couveuse.

Cette jeune structure qui fêtera ses 3 ans d’existence dans quelques jours, a d’ailleurs été créée à l’initiative d’ODACIO, pour répondre aux besoins exprimés par les personnes sortant de la couveuse, désireuses d’entreprendre autrement. COAPI c’est quoi ? C’est une coopérative d’activité et d’emploi, une SCOP, fondée par 6 entrepreneurs associés. La structure en compte aujourd’hui une vingtaine : des grands, des petits, des manuels, des artistes, des intellos, des femmes, des hommes, des jeunes et des moins jeunes… dans des domaines très variés. Nous partageons des valeurs et de façon plus terre à terre, nos expériences, nos compétences, nos doutes, nos solutions, nos nouveaux locaux, sans oublier Sylvie qui s’occupe essentiellement de la paperasse et de la comptabilité.

Et moi dans tout ça ?

Moi, j’ai fortement apprécié la facilité de mon intégration. COAPI, c’est pratique, pas de temps perdu pour telle ou telle déclaration, c’est une assurance pro à un prix imbattable, un outil simple pour gérer sa comptabilité, un parrain et un lieu convivial où échanger (un peu éloigné pour moi!)

Au fil du temps, le statut d’entrepreneure salariée a pris tout son sens, notamment la sécurité qu’il offre : feuilles de paie (pratique pour faire un crédit!), mutuelle, congés payés (ça surprend) et même cotisation au régime général des retraites (sujet brûlant!)

Cette organisation me permet de me concentrer sur la satisfaction de mes clients, le développement de mon activité et celui de COAPI qui est notre entreprise à tous ! Si travailler pour soi est motivant, travailler avec d’autres est encore plus stimulant et enrichissant.

Je me suis intégrée petit à petit à l’équipe. D’abord en participant à l’organisation d’un séminaire, un COAPIDAY. Ces journées d’informations, d’échanges et de travail en collectif et petits groupes participent à la cohésion de l’équipe et permettent de prendre du recul sur sa propre activité. Depuis quelques mois je fais partie du groupe de travail « Territoire » et plus récemment  j’ai rejoins la « ComCom », Commission Communication. Chacun s’implique à son rythme, en fonction de ses envies et possibilités pour que COAPI grandisse et profite à tous.

Aujourd’hui  j’ai d’autres appétences. Je réfléchis à une reconversion professionnelle. Là encore, je n’envisage pas ce tournant sans être accompagnée. Bien évidement ce sera par COAPI !
Virginie Troquereau.

Samedi, Maxime, entouré de bénévoles, a planté les arbres de la première forêt native de Nouvelle-Aquitaine, à la Chèvre Rit de Dompierre!

L’idée? Permafforest développe et vend une méthode pour introduire des forêts en zone urbaine ou sur des sols très pauvres.

Là où les territoires étaient autrefois densément boisés, les terres sont aujourd’hui dévitalisées. Permafforest se propose donc de recréer des forêts riches de vie, et des écosystèmes sains.

En octobre dernier, Maxime avait lancé une campagne de financement participatif afin de l’aider à monter ce projet, et le premier palier a été atteint, voici donc le résultat!

Tous les entrepreneurs de Coapi sont fiers des valeurs et des actions portées par Maxime!

(Lire l’article Sud-Ouest)

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Un jour, j’ai souhaité me lancer.
Créer ma boîte. Avoir la liberté de travailler où je veux, quand je veux. M’affranchir d’un travail de bureau.
Plus de routine, plus de « métro, boulot, dodo ».
Mais comment?
Quel statut? Micro-entreprise? Freelance? Portage salarial? Scop?
En Coopérative d’entrepreneurs Salariés!
Mais pourquoi?

Simplement, pour le collectif!

Le travail collaboratif, c’est nous réunir au cours de séminaires pour travailler sur les thèmes de réussite de nos activités, structurer et modeler le fonctionnement de notre coopérative, partager nos difficultés d’entreprise et trouver des solutions, nous épauler.
Voici la raison première de mon choix.

Le travail en collaboration, ce sont nos différentes activités pouvant se croiser, des synergies se créer, et des associations devenir pérennes.
J’ai, par exemple, beaucoup de plaisir à travailler, depuis mon entrée dans Coapi, avec Stéphane et Stéphane (B et D) dans la création, le développement et le référencement de sites internet, ou bien depuis peu avec Anne et Jean-Philippe sur un projet de community management d’une association rochelaise.

Le travail collaboratif, c’est aussi -mais surtout- le meilleur de chacun mis au service de tous, dans la portance de notre entreprise commune: la coopérative.
Dans ce sens, nous avons créé des groupes de travail, que nous rejoignons selon nos affinités, curiosités et compétences, et j’ai tout d’abord naturellement choisi de rejoindre la « Com(mission) Com(munication)« , qui oeuvre à la communication digitale de Coapi, puis la Commission d’intégration, où nous structurons une entrée soutenante des nouveaux entrepreneurs dans notre collectif.

Il y a maintenant deux ans que j’ai signé avec ma coopérative, et si je fais un bilan, je signe et contre-signe.
J’ai trouvé la forme idéale d’entrepreunariat, et ne conçoit plus mon activité de graphiste sans la collaboration, la soutenance et le travail joyeux avec mes collègues Entrepreneurs Salariés!

Emeline Graphisme.
emeline-graphisme.fr

Jérôme Abel
accueilli en résidence à Polytech Angers

L’université d’Angers, en collaboration avec le Fonds Régional d’Art Contemporain des Pays de la Loire (FRAC) propose, depuis cinq années, d’accueillir un artiste en résidence durant douze semaines.
Cette année, l’école d’Ingénieurs d’Angers fait sa mue en POLYTECH Angers et saisit cette opportunité en invitant Jérôme Abel.
Artiste multimédia, il est accueilli au FabLab de l’école pour développer ses recherches, en interaction avec les étudiants et les enseignants de l’atelier NaN (Not A Number) mis en place avec l’école supérieure d’Art et de design TALM Angers.
Jérôme Abel utilise les techniques d’aujourd’hui – matières, électronique, informatique – pour interroger les relations que nos sociétés entretiennent avec celles-ci. Une attention particulière dans son travail porte sur la transparence du processus de création et sur les différents chemins de l’expérimentation.

L’exposition consécutive à la Galerie 5 présentera des installations inédites, fruits de cette rencontre Arts et Sciences.

Pour en savoir plus:
ouest-france.fr
univ-angers.fr
Jérôme Abel
Crédit photo: ouest-france.fr

Dans Coapi, régulièrement la question des conditions de travail est remise sur le tapis…

Pas pour ennuyer le monde, mais au contraire pour mettre l’accent sur l’importance à prendre soin de son premier outil de travail :
le corps !

Que ce soit les yeux et les écrans, les poignets et les souris, le dos et les chaises, tout est à prendre en compte.

Alors, clin d’œil sur
la Check list des actions à mener pour améliorer l’ergonomie
(proposée par Business Les Echos.fr)

Dans le  » Courrier des Cadres « , Eric Gourdin, Directeur Général Adjoint du Cepi Management, s’interroge :
Comment le collectif peut stimuler l’épanouissement au travail ? 

« Depuis quelques années de façon générale, on observe dans les entreprises, un mal-être qui va de mal en pis. Un phénomène coûteux pour les entreprises, avec un absentéisme accentué, qui met rapidement l’organisation en difficulté ».

L’une des réponses consiste à faire évoluer la culture managériale : « Fini le contrôle exacerbé, le manager doit axer ses pratiques sur le soutien, l’entraide, la communication et la reconnaissance ».

La clé serait donc de responsabiliser les collaborateurs qui surtout dans les jeunes générations – mais pas que – sont en recherche de cadre mais surtout de sens.

Dans Coapi, nous ne sommes pas dans ce schéma d’entreprise classique, et pourtant nous sommes une entreprise! Mais une entreprise coopérative où chacun cultive son autonomie dans son activité, et en même temps recherche ce collectif qui apporte émulation et dynamisme, et donc, redonne du sens au travail. Si nous avons choisi cette forme d’entrepreneuriat, ce n’est pas par facilité, c’est d’abord par envie de créer, de liberté, d’autonomie dans une forme d’organisation qui offre également du partage au travers de temps collectifs, d’entraide, de synergies de travail.

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Une page se tourne, Coapi a déménagé !

Certes, un déménagement sans distance, d’un local vers des locaux… Et oui, Coapi a besoin de plus de place : avec 22 entrepreneurs-salariés, la coopérative doit s’organiser. 

C’est plus spacieux et tout aussi convivial : une partie accueil en open space et 4 bureaux pour plus de tranquillité ou de confidentialité.

Presque tout le monde était présent pour ce séminaire d’un autre genre : transporter meubles et autres objets dans la bonne humeur et l’enthousiasme de la nouveauté…

Et fidèles à notre dimension collective, cette matinée ne pouvait se terminer sans partager un repas tous ensemble, et à vrai dire, on aime ça !

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En juin 2019, en s’appuyant sur une étude de la DARES*, Christine Regnier publiait un article sur la reconnaissance au boulot… sur Capital.fr

« Se sentir reconnu à sa juste valeur a un impact considérable sur la motivation, l’engagement au travail… et le bonheur à le faire ! Comment bien utiliser un levier essentiel pour le confort moral des troupes, et le vôtre ».

Sept salariés français sur dix estiment ne pas être reconnus à leur juste valeur dans leur travail, selon une étude de 2018 d’Odoxa-Dentsu Aegis Network. Et le reproche s’adresse directement aux n+1 : selon une enquête de 2016 de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), 72% des salariés s’estiment reconnus par leurs collègues, 68% par leurs clients, 55% par leurs collègues d’autres services… mais seulement un sur deux par son supérieur ! En cause, une certaine déshumanisation du travail, liée aux technologies numériques.

Et donc, quelles sont les conséquences ?

Selon une étude de 2016 de la Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail, le manque de reconnaissance triple le risque de maladie et double celui d’état dépressif chez les salariés. Soit un impact plus important sur le bien-être des collaborateurs que le « job strain », le « travail sous pression » !

A contrario, le pouvoir de la reconnaissance est énorme : « Elle a un impact direct sur le turnover, l’absentéisme, l’engagement, la conflictualité et, à l’arrivée, les comptes d’exploitation ».

« Tout vient de notre cerveau : plus on donne à l’autre le sentiment d’exister, plus on suscite chez lui le besoin d’offrir en retour » (Pierre-Marie Lledo, directeur de recherche en neurosciences au CNRS). C’est bien la raison pour laquelle la reconnaissance suscite autant d’implication et de motivation chez ceux qui la reçoivent… que de déception et d’amertume chez ceux qui en sont privés.
Il existe quatre formes de reconnaissance:
La première, dite existentielle, s’adresse à l’individu en tant que personne : elle passe par le respect, la courtoisie, le  » bonjour « , l’attention… C’est la plus simple, la plus évidente, mais pas la moins efficace des façons de donner à l’autre le sentiment d’exister : 57% des salariés français associent le bonjour du matin au sentiment du bien-être en entreprise. Simple comme bonjour !
Deuxième type de reconnaissance, celle qui concerne les résultats. C’est la plus usitée car elle se fonde sur un critère mesurable. Mais si les résultats ne sont pas toujours là, il est important de valoriser l’investissement au travail, même en cas de résultats défaillants.
Troisième point, la reconnaissance passe aussi par le respect du travail d’autrui : certains ont besoin d’autonomie et de travailler seul, d’autres d’être motivé, encadré, mais tous apprécient ne pas être sans cesse interrompu, ne pas devoir toujours se dépêcher…
Enfin, attention à « la manière de faire », féliciter quelqu’un juste avant de lui demander quelque chose est maladroit, travailler seul quand on fait partie d’une équipe n’est pas la meilleure des attitudes…

Dans Coapi, pas d’enjeu hiérarchique, puisque chacun développe son activité, mais on prend le temps de prendre des nouvelles des uns et des autres, d’accompagner sur un ou plusieurs points spécifiques ceux qui rencontrent des difficultés. On valorise les synergies qui peuvent se mettre en place pour travailler ensemble… Tout cela apporte de la motivation et donc contribue à reconnaitre l’autre.

* Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques.

Coapi encourage et valorise l’autonomie!

Il ne s’agit pas de focaliser sur le bien-être au travail comme la quête ultime… Mais plutôt de décrypter ce qui donne à être heureux au travail. Et l’un des facteurs est l’autonomie accordée aux salariés. Une entreprise, Pictet Technologies, s’est vu récompensée pour son management plus horizontal que vertical.

«Nos collaborateurs ont une autonomie quasi totale. On préconise l’autogestion, ce qui permet d’avoir un management réduit à son minimum,… Des locaux très spacieux et lumineux, un espace récréatif avec table de ping-pong et jeux de fléchettes, autant de points positifs qui encouragent les candidats à pousser la porte de l’entreprise, mais ce n’est que la cerise sur le gâteau, selon Pictet. «Cela ne peut fonctionner que si le contrat moral est établi à la base. Il y a une vraie liberté de nos collaborateurs. On fait attention dès le recrutement à sélectionner des candidats à la hauteur des objectifs. Les collaborateurs adorent travailler avec des gens du même gabarit qu’eux», estime-t-il.

L’entreprise préfère miser sur ses collaborateurs et évite donc de basculer vers une pression trop forte, le contrôle ou le manque de respect. «Des éléments qui semblent parfois anodins, mais qui altèrent la qualité de la relation. Le plus important, c’est de créer un contexte dans lequel la sécurité émotionnelle et psychologique de nos équipes est une priorité.»

L’auto-évaluation prime

Pour savoir où ils en sont dans leur évolution de carrière, les travailleurs s’évaluent entre eux ; les collaborateurs de Pictet ne sont pas soumis à une évaluation annuelle. «On a mis en place un processus de feedback des pairs. Les membres d’une même équipe s’auto-évaluent toutes les six semaines et proposent eux-mêmes des plans d’évolution.» Autant de facettes qui contribuent à développer le bien-être au travail et ainsi diminuer fortement le turnover. Un exemple à suivre !

(L’article en entier)