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Aménagement des espaces de travail :
et si le bien-être, la productivité et la créativité se mettaient au vert ?

Après le déménagement en novembre dernier, vient le temps de l’aménagement des nouveaux locaux de COAPI! Nous n’en sommes qu’aux prémices de notre réflexion. Pour autant, confinement oblige, nous avons pris conscience de l’importance de notre environnement sur notre bien-être au (télé)travail. Dans notre concours de photos de bureaux, certains ont préféré envoyer des photos de la vue depuis leur bureau ou de leur jardin. D’après un petit sondage effectué cette semaine à COAPI :

  • 66% des entrepreneurs-salariés ayant répondu, ont des plantes vertes dans leur bureau,
  • 100% des répondants bénéficient d’une lumière naturelle dont 73% avec vue extérieure sur de la végétation.

Anodin ? Il semblerait que non.

L’article publié le 17 janvier 2020 de Maxime Baffert et Timothée Lochum sur lesechos.fr, explique « Pourquoi il vous faut absolument des plantes vertes au bureau ».

Il nous le dit, « les plantes ont un réel impact sur le bien-être des salariés au travail », à fortiori sur celui des entrepreneurs-salariés. « C’est désormais prouvé scientifiquement : la présence de la nature ou d’éléments inspirés de la nature dans nos espaces de travail augmente notre productivité et stimule notre créativité. »

Concept de “biophilie” et de “design biophilique”

Ce même article définit ce concept comme « l’intégration de la nature à l’intérieur des espaces de travail :

  • soit directement (via des plantes, une lumière naturelle, des fenêtres donnant sur des jardins, des matériaux en bois et en pierre, des sons, des odeurs, des fontaines…),
  • soit indirectement en s’inspirant de la nature (des couleurs vives dans les open-spaces, des photos de nature ou encore des décorations qui la rappellent symboliquement). »

L’article souligne ainsi que ce concept est de plus en plus intégré lors de l’aménagement des espaces de travail afin « d’attirer et conserver les meilleurs talents.»

Etude consacrée au design biophilique – rapport « Human Spaces » 2015

Ainsi, on y apprend que d’après une étude menée par Sir Cary Cooper, professeur en psychologie organisationnelle et santé à l’université de Lancaster auprès de 3.600 employés dans 8 pays dont la France durant une quinzaine d’années :

  • 45% des employés interrogés ont des plantes vivantes au bureau,
  • 47% des répondants n’ont pas de fenêtre avec vue sur l’extérieur.

Il ressort surtout que « Les employés de bureaux européens qui travaillent dans des espaces incluant des éléments naturels (plantes vertes, lumière naturelle) déclarent un niveau de bien-être de 13% supérieur à celui des employés travaillant dans des espaces privés de nature.»

Les couleurs vives contribuent notamment à une hausse du bien-être des salariés alors même que les couleurs usuellement utilisés dans les bureaux sont le blanc et le gris, couleurs qui généreraient des niveaux de stress plus élevés.
Les salariés européens qui travaillent dans un environnement un tant soit peu vert sont aussi 8% plus productifs que les salariés de bureaux n’ayant pas intégré d’éléments naturels.
La présence d’éléments naturels stimule la créativité dans les bureaux. Les salariés se sentent en effet en moyenne plus créatifs lorsque leurs bureaux sont aménagés avec des espaces verts intérieurs.

En conclusion de l’étude, le design biophilique a un impact clairement positif sur la santé, la concentration ou encore le niveau de stress des salariés. La présence de nature au bureau est bénéfique pour le bien-être, la productivité et la créativité des salariés.
Et si votre bureau n’a pas de vue sur des jardins, pas de panique ! L’introduction de liens symboliques rappelant la nature peut déjà avoir un effet direct sur le bien-être des salariés. Un aménagement des bureaux inspiré de la nature sera déjà bénéfique. »

L’aménagement des locaux de COAPI s’inscrira-t-il dans ce concept de biophilie ?

Plusieurs entrepreneurs indépendants au sein de COAPI pourront nous éclairer dans cette réflexion :

Sylvie Caserio : Comptable et jardinière
Arno Gibouin: Ebéniste
Claire Lizée : Paysagiste Créateur
Maxime Grelier: Ingénieur de l’Ecole supérieure du bois, services de création de Forêts Natives et de conception d’espaces selon les principes de Permaculture.

La réponse dans quelques mois …

Un article de Virginie Troquereau.

Le document DUER indispensable pour chaque entrepreneur

Le Covid 19 a complètement modifié les façons de vivre mais également de travailler au quotidien. Afin de limiter les risques de transmission de la maladie, le gouvernement a demandé de développer le télétravail. Les entreprises ne pouvant le faire ont dû arrêter leurs activités, lorsque celles-ci n’étaient pas jugées nécessaires aux besoins vitaux de la population. À l’heure où l’on réfléchit au déconfinement et que les risques de transmission de la maladie sont encore présents, il apparaît primordial de réévaluer les dangers au travail. N’est-ce pas là le rôle du DUER? N’est-ce pas le bon moment pour toute entreprise de le faire évoluer? Qu’en est-il à COAPI en Charente-Maritime ?

Le DUER ou document unique d’évaluation des risques

Le DUER, ou document unique d’évaluation des risques, doit formaliser l’inventaire des dangers tant physiques que psychiques, qui menacent tout employé et définir un plan d’actions préventif.  Son objectif majeur est de réduire ou d’éliminer complètement les accidents du travail et les maladies professionnelles. Toute entreprise, quelque soit sa taille ou son activité, doit réaliser cette démarche. Le DUER est mis à jour au moins une fois par an. Il doit l’être également à chaque fois qu’une modification intervient concernant un produit utilisé, une machine, un équipement, une unité de travail, une situation de travail… A fortiori, la crise sanitaire apparaît comme une modification de l’environnement au travail. Celle-ci impose donc à toute entreprise de compléter rapidement son DUER avant de pouvoir relancer en toute responsabilité son activité.

Coapi et le DUER

À COAPI, le DUER a été élaboré au début de l’année 2018. La sécurité et le bien-être au travail sont des notions au coeur de l’accompagnement des entrepreneurs-salariés, notions qui sont souvent bien loin des priorités de ces derniers! Si vous leur demandiez alors ce qu’ils pensaient des points réguliers fait sur le DUER, à n’en pas douter, ils vous auraient répondu : c’est fait merci, on passe à autre chose!… Rébarbatifs, paperasse inutile, perte de temps… Cependant aujourd’hui, ils sont préparés à se poser les bonnes questions.
Ainsi, le DUER a-t-il été successivement mis à jour,  notamment avec l’intégration de chaque nouveau coapien (non sans mal!) C’est d’ailleurs l’un des derniers arrivés, travaillant sur son propre DUER qui est à l’initiative de la création d’un groupe de travail dédié à ce sujet. Depuis mi-avril, rejoint par d’autres coapiens, ce groupe réfléchit à l’adaptation du DUER de COAPI.

Face au DUER à Coapi, l’entrepreneur n’est jamais seul

Il est question à la fois de retravailler le volet concernant la structure même, portant notamment sur la sécurité de sa salariée (ils y tiennent à leur petite main!), et à fois de déblayer le terrain pour faciliter l’ajustement du DUER individuel de chaque entrepreneur-salarié. Il s’agit de construire une boîte à outils où chacun pourra piocher, en fonction de son activité et des enjeux qui y sont liés, les mesures les plus appropriées pour assurer sa sécurité, protéger sa santé et lutter aussi contre la propagation du coronavirus. Un premier point a été fait au dernier CODIR du mois d’avril. Celui-ci doit en effet valider les mesures proposées avant que chacun puisse se les approprier. En complément, un atelier en visio est proposé début mai. Il s’agit de permettent aux entrepreneurs-salariés de pouvoir être prêts dès le 11 mai pour ceux qui le peuvent.

Un pour tous, tous pour un, est une devise éprouvée à COAPI. C’est la force de l’intelligence collective sur laquelle ses membres peuvent s’appuyer pour répondre rapidement aux exigences réglementaires, se libérant ainsi l’esprit pour se consacrer à leur coeur d’activité.

Un article de Virginie Troquereau.

Avec la présentation du plan de déconfinement du 1er ministre à l’assemblée nationale le 28 avril, la relance des activités dès le 11 mai se précise.
S’il ne fait aucun doute que celle-ci sera progressive et que relance commerciale ne signifie pas forcément retour des clients, il n’en demeure pas moins la nécessité dès à présent de réfléchir aux divers consignes, protocoles… à mettre en place dans les locaux professionnels; et ce, aussi bien pour la sécurité des entrepreneurs-salariés et de leurs collaborateurs, que pour celle de la clientèle. Cependant, de nombreuses interrogations fusent de toute part.

À COAPI, la plupart des activités ne se rattachent pas à celles nécessaires à la vie de la nation ou à une branche spécifique qui a déjà élaboré des fiches conseils métiers, (disponibles sur le site Internet du Ministère du travail). Il est donc de la responsabilité de la structure d’une part de montrer l’exemple, d’autre part, d’accompagner les ES dans cette démarche. 

Pour montrer l’exemple, COAPI vient d’élaborer des consignes pour l’utilisation de ses propres locaux. Elle a pris également la décision, après concertation, de maintenir sa salariée en télétravail, au moins jusqu’à fin mai.

COAPI amène chacun à se questionner sur 5 points, à approfondir plus ou moins en fonction des enjeux propres à son activité :

  • Désinfecter :  L’enjeu n’est pas le même si on travaille tout seul ou si son local professionnel est ouvert à d’autres personnes. De même une réponse différente est à apporter s’il a été fermé pendant 2 mois ou s’il a tout de même été occupé pendant le confinement.  
  • Contrôler (par exemple la prise de température) : Cela semble difficile à mettre en place à l’échelle de nos activités. Il apparaît nécessaire de faire appel à la responsabilité de chacun et au principe de précaution : un doute sur son état de santé, on reste chez soi! 
  • Protéger : Notamment en adoptant les bons outils : masque, gel, gants… La principale question qui demeure, où les trouver à un prix supportable?  COAPI réfléchit à un plan B.
  • Réorganiser : Repenser sa manière de travailler en appliquant les gestes barrières, en fonction de toutes ses missions, de l’arrivée sur le lieu de travail à son départ, mais aussi sur les lieux de livraison ou d’intervention. Il s’agit également d’anticiper le comportement de tout public et de le guider dans les bons gestes. C’est sans doute le point le plus difficile à appréhender.
  • Dialoguer : Il est fondamental d’élaborer les procédures, consignes… en concertation. D’une part, pour que chacun puisse se les approprier avant leur mise en application. D’autre part, de façon à les faire évoluer si des dysfonctionnements ou nouvelles nécessités venaient à apparaître. Il est important par exemple de prendre le temps d’expliquer à un patient les nouvelles conditions pour la réalisation d’une consultation en cabinet, et de lui faire part de l’adaptation de la pratique notamment pour prendre en compte la distance de sécurité, et de s’assurer que cela lui convienne avant qu’il ne se déplace.  

Si le but premier de cette réflexion est de lutter contre la propagation de la pandémie, il est également d’apporter de la sérénité au travail et dans la relation au public, facilitant ainsi, la relance des activités.

En poussant les coapiens à répondre à ce questionnement et en mettant en place des espaces d’échange à ce sujet, COAPI permet à chacun de mieux saisir le contexte, (quoi de mieux pour nous aider à prendre la mesure de la situation que confronter notre vision, depuis la Charente-Maritime département relativement épargné par l’épidémie, à celle d’un ES confiné en région parisienne !), d’évacuer le stress lié au déconfinement qui apparaît plus anxiogène que le confinement en lui-même et d’aller de l’avant malgré tout, chacun à son rythme.

Un article de Virginie Troquereau.

1er COAPIDAY-live à COAPI
Les Entrepreneurs-salariés renforcent leur « esprit de survie » et anticipent la sortie de crise

COAPI a l’habitude d’organiser tous les mois un séminaire, un COAPIDAY, qui propose, en général mais pas obligatoirement, un point sur les actualités de COAPI, un tour de table sur l’humeur et les projets de chacun, des ateliers, formations… et bien entendu, le tout ponctué de moments conviviaux. Après avoir dû annuler le séminaire du 18 mars, l’équipe dirigeante a anticipé le prolongement du confinement en décidant de maintenir et d’organiser son COAPIDAY#25, fixé initialement au 16 avril, en visio-conférence.

Ce premier COAPIDAY live sur une demi-journée a rassemblé environ 60% des Entrepreneurs-Salariés, ce qui est en corrélation avec les séminaires organisés en présentiel.  Il y a eu des sourires, des petites histoires, une pause café, des petites piques… Bref, tout ce que les coapiens aiment partager pour créer une bonne ambiance d’écoute et de travail.

Le thème de cette rencontre était ambitieux : Préparer la sortie de crise.

Ainsi le point sur les actus COAPI mais également le tour de table des ES, ont fortement été consacrés à renforcer « l’esprit de survie », activé dès le 17 mars, et à jeter les bases d’une relance des activités : point sur le chômage partiel, aussi bien pour les salariés de COAPI que pour les Entrepreneurs-Salariés, pour mars et avril, à voir pour mai, état de la trésorerie de la structure, choix de ne pas reporter les charges sociales comme les aides gouvernementales le permettent, point sur le bilan plutôt positif de 2019, sur l’obtention de subventions… réflexion sur les risques de non paiement et proposition d’un article à diffuser sur les bonnes pratiques pour préserver les petites structures économiques (diminution des délais de paiement, maintien de commandes)… conditions de reprise d’activité pour certains en cherchant à adapter leurs pratiques en fonction des gestes barrières…

Un point a également était fait sur les groupes de travail (GT) :

  • sur la mise à jour du DUER en intégrant le risque sanitaire lié au COVID 19
  • sur la mise en place du paiement direct, en ligne, pour faciliter le travail à distance, en harmonie avec le fonctionnement comptable de COAPI
  • sur l’élaboration de la carte d’identité des ES et l’évaluation du projet COAPI au bout de 3 ans d’existence, notamment en préparation de l’AG.
  • sur la publication d’une série d’articles présentant la vie d’une coopérative d’entrepreneurs face au coronavirus, avec comme fil conducteur, la force du collectif. La COM COM alternera ces publications avec des portrait d’ES qui adaptent leur activité face à la crise.

Il est également discuté de l’opportunité de construire de nouveaux groupes de travail (candidater collectivement à des appels d’offre en accompagnement et soutien des projets de relance économique des collectivités territoriales…)  et de réactiver celui sur le travail collaboratif.

Après une petite pause bien méritée, un point a été fait sur le bien-être des ES et sur la santé économique à court, moyen ou long terme de leur activité. Cela en analysant  les réponses apportées à un  questionnaire « bilan à mi-confinement » proposé quelques jours auparavant.  Pour chaque question, une réponse allant sur une échelle de 1 à 10 était attendue. L’intérêt était que chacun mesure le chemin accompli et/ou prenne conscience des difficultés rencontrées. Bonne nouvelle, il en ressort à cette date que les coapiens sont en pleine forme ! Pour préserver ce bon équilibre le groupe de travail explique qu’il va être mettre mis en place, avec l’un de nos thérapeutes, des séances courtes et individuelles qui font du bien ! Concernant la santé économique, la situation est plus contrastée :

  • 1/3 des coapiens ont déjà échafaudé leur plan prévisionnel de trésorerie, défini leurs charges, leurs besoins financiers…
  • 1/3 ont réfléchi mais n’ont rien finalisé
  • 1/3 ne savent pas par où commencer ! Le syndrome des chiffres peut-être !

En outre, les 2/3 des entrepreneurs-salariés ont déjà rempli leur tableau de suivi prévisionnel de trésorerie.

Devant ces résultats, COAPI a décidé d’activer très prochainement l’atelier préparé sur le plan d’actions commerciales et de transformer celui sur la Trésorerie en rendez-vous individuels, le tout, toujours en visio !

Vers 12h, comme à la fin de tout séminaire, les coapiens ont partagé leur état d’esprit, leur ressenti par rapport à cette matinée d’échanges, avant de se dire à la prochaine !

Vous l’aurez compris, à COAPI c’est ensemble qu’ils tâtonnent, qu’ils testent, qu’ils osent, qu’ils changent de cap si nécessaire, qu’ils ajustent et qu’ils avancent ! À COAPI, ils Co-construisent !

Un article de Virginie Troquereau.

Alors que le coronavirus poursuit sa progression, plus de 3 milliards de personnes sont aujourd’hui confinées sur la planète. Toutes les entreprises, toutes tailles confondues, sont confrontées à cette situation particulière et voient leur fonctionnement bouleversé. De plus en plus d’entreprises, ou branches d’activité, se mobilisent pour adapter leur pratiques professionnelles aux exigences réglementaires et ainsi concilier la lutte contre la propagation de la pandémie avec leur survie économique. Toutes les activités ne sont pas sur le même point d’égalité. Certaines peuvent s’adapter plus ou moins facilement au télétravail et ainsi continuer à fonctionner, d’autres ne peuvent que se préparer au déconfinement. Comment cela est-il vécu à COAPI qui regroupe une vingtaine d’activités dans des domaines très variés?

À COAPI, la première décision prise pour permettre aux coapiens de poursuivre malgré tout leur activité, fut d’installer dès le 17 mars, leur salariée, notre fabuleuse comptable, à la maison! Et oui, sans suivi de toute la paperasse, de la facturation, des notes de frais… pas de rentrée d’argent!
Une grande partie des ES de COAPI sont familiarisés avec le télétravail, notamment pour des activités de conseil, d’études, de management… Pour autant peu nombreux sont ceux qui travaillent exclusivement de cette manière. Le premier réflexe a donc été de réfléchir aux façons de faire évoluer les activités en palliant au fait de ne pas pouvoir se déplacer. La visio-conférence ou l’utilisation de la vidéo et le paiement direct en ligne sont apparus comme les premiers outils facilement et rapidement mobilisables.
Ainsi, toutes les activités de formation se sont-elles mises à enseigner à distance, via des outils de visio-conférence. Si les outils en eux même sont assez faciles à utiliser, “faire cours en visio, nécessite 3 fois plus de travail qu’un cours classique, et demande beaucoup plus de concentration.” Les interactions semble moins faciles et plus le nombre d’élèves est important, plus il est difficile de s’assurer de la compréhension de chacun.

Faire de la formation, cela est apparu comme une activité complémentaire pour certains dont l’activité principale est en standby. Ainsi, l’un des coapiens a mis à profit le confinement pour diversifier son offre commerciale et apprendre à créer et mettre en ligne des cours, disponibles directement sur son site Internet. Une autre, transforme les ateliers qu’elle propose normalement en petit groupe en présentiel, en visio-atelier!

D’autres professionnels, notamment les thérapeutes, se sont organisés de façon à pouvoir préserver une partie de leur patientèle : création d’un bureau virtuel, visio ou téléconsultation, paiement direct en ligne… ils ont pu échanger leurs points de vue divergents sur ces différents outils et chacun à sa manière poursuivre son activité, tant bien que mal, car le virtuel n’a pas naturellement sa place dans la relation entre le thérapeute et son patient.

En outre, il existe toujours les problèmes liés à la technique. Si dans le monde professionnel celle-ci est rapidement appréhendée, du côté de la patientèle, des clients ou autres consommateurs particuliers, cela n’est pas forcément le cas. En effet, alors que pour les étudiants le téléchargement d’une “appli”, rime avec quotidien, pour les personnes d’un certain âge, cela n’est pas évident, parfois insurmontable! D’autant plus que la fracture numérique sur notre territoire est une réalité. D’autres ont ainsi essayé de mettre en place des réunions de travail en visio, notamment avec les élus qui les avaient missionnés. Là encore, lorsque la technique ne semble pas insurmontable, les ES sont confrontés à d’autres obstacles liés notamment au calendrier électoral ou au fait que l’objet de la mission apparaît soudainement bien loin des préoccupations du commanditaire, happé par l’urgence de la crise sanitaire qu’il doit gérer localement.

De plus, le développement des pratiques de consultations ou vente en ligne, ont soulevé la nécessité de mettre en place le paiement direct en ligne. Ce sujet est d’autant plus complexe qu’une coopérative a une gestion comptable bien particulière (et oui, les Entrepreneurs Salariés délèguent leur comptabilité, autre avantage de ce statut!) Le confinement aura eu le mérite d’accélérer la réflexion de COAPI sur ce point. Le groupe de travail qui s’est constitué dès fin mars a d’ores et déjà mis en place un système provisoire et planche sur une solution plus pérenne.
Ainsi si le télétravail ou la vidéo peuvent pallier au confinement, enrichir l’offre commerciale, et minimiser le recours au chômage partiel (et oui les ES y ont droit!), cela apparaît plus comme un outil complémentaire, voire provisoire, qui permet de maintenir le contact, sa visibilité, en attendant un retour “à la normale”.

D’où l’importance aujourd’hui à COAPI, d’anticiper les recommandations gouvernementales et d’impulser une démarche collective mais également individuelle pour que chaque ES adapte et relance progressivement son activité à partir du 11 mai. Cela sera l’objet d’un prochain article.

Un article de Virginie Troquereau.

Cette épidémie met à mal l’organisation de toute entreprise. Qu’en est-il pour les coopératives d’activité et d’Emploi?
En effet leur essence même n’est-elle pas de favoriser le lien et les échanges, vecteurs indispensables de solidarité, partage mais également nécessaires au développement du travail collaboratif et à la sécurisation des activités des entrepreneurs-salariés ? Quelles stratégies développe COAPI pour y faire face ?

Le confinement, dès le 16 mars dernier, a privé COAPI de toute réunion, rencontre … qu’elle soit administrative, technique, de promotion, de formation, d’accompagnement ou de simples échanges conviviaux, annulant son calendrier jusqu’à nouvel ordre. Il a également fortement restreint l’usage des locaux de COAPI, lieu d’échanges jusque là privilégié. Orphelin de ses principaux outils de communication, COAPI a dans l’urgence adapté ses modes de faire, réinventé ses pratiques de fonctionnement ; et ce, pour maintenir non seulement le lien avec tous les Entrepreneurs-Salariés, la richesse des échanges entre eux, mais également entre COAPI et son environnement.

Le réseau social, même les plus récalcitrants l’ont adopté

Le confinement a eu pour conséquence de booster naturellement l’usage du réseau social interne à COAPI. Il n’a jamais enregistré autant d’activité que depuis mi-mars ! Il est devenu le principal lieu de rendez-vous des entrepreneurs-salariés, aussi bien pour la diffusion d’informations en lien avec la gestion de crise (attestation de sortie, arrêt maladie garde d’enfant, chômage partiel, évolution de la gestion des notes de frais, du DUER, point salaire, suivi prévisionnel de trésorerie…), que pour partager sur leurs nouvelles conditions de travail (bureau confiné, baisse d’activité ou le contraire,  gestion vie professionnelle/vie familiale, moral…) bref sur leurs craintes, leurs doutes, leurs difficultés, mais aussi leurs réussites, leurs idées et perspectives !

Naturellement… peut-être pas si naturellement que cela y parait ! L’animateur en « chef » de la collectivité a su coordonner et impulser la dynamique dès le 17 mars en proposant de créer un Album photos au télétravail. S’en est suivi par effet boule de neige, un partage de playlists au travail, des sondages, des questionnaires… et surtout et enfin… de nouvelles invitations et retours sur les différents évènements organisés par COAPI ou par ses partenaires… mais cette fois, version virtuelle !

Écrire c’est bien, se voir c’est encore mieux !

Ils l’avaient déjà testé, notamment en petit groupe. C’est pratique pour limiter leurs déplacements car si le territoire de COAPI s’étend principalement autour de La Rochelle, un pôle secondaire existe à Rochefort et d’autres pôles sont amenés à se développer sur Saintes, Saujon, Royan…

Aujourd’hui COAPI a généralisé l’utilisation de la visio conférence. D’abord pour l’organisation des CODIR, tous les mardis dès le 24 mars, ensuite pour les Co-Afé, tous les jeudis. Déjà 3 Co-Afés animés depuis le 26 mars réunissant 55 à 70% des entrepreneurs-salariés. Ils ont pu par ce biais souhaiter la bienvenue comme il se doit, à de nouveaux ou futurs coapiens ! Et désormais pour leurs séminaires avec leur premier COAPIDay en live organisé le 16 avril dernier. D’autres possibilités sont déjà rodées, explorées ou à l’étude : groupes de travail, formation à distance, accompagnement divers en ligne…, en face à face, en petit groupe ou tous ensemble !

En outre, COAPI expérimente aussi la visio pour les réunions d’information à destination d’éventuels nouveaux membres : COAPI même confinée reste active et recrute! Elle propose ainsi une présentation en ligne, via zoom.
Si vous êtes intéressés, c’est peut-être le bon moment pour vous inscrire sur le site Internet de COAPI (www.coapi.fr).

Des tâtonnements, des essais et des ajustements ont permis de venir à bout d’éventuelles barrières psychiques ou philosophiques, d’appréhensions techniques liées à l’utilisation des applications. Seul bémol, lorsque Internet ne fonctionne pas correctement !

Ainsi face à la crise, COAPI a maintenu coûte que coûte le contact, le lien et les échanges. Le choix de développer l’usage d’outils simples déjà connus a rendu possible cette réactivité.

Un article de Virginie Troquereau.

Le coronavirus met ainsi à l’épreuve l’essence même des coopératives (CAE, SCOP*…), structures économiques basées sur la lutte contre la solitude, la solidarité et le partage afin de sécuriser et développer les activités économiques individuelles qu’elles regroupent. Qu’en est-il à COAPI, coopérative  d’entrepreneurs implantée en Charente-Maritime depuis plus de 3 ans et qui regroupe aujourd’hui une vingtaine d’Entrepreneurs-Salariés ?

Dès l’annonce de confinement du Président de la République le 16 mars dernier, à COAPI, comme une petite fourmilière qui vient de recevoir un coup de pied, chacun s’active à son niveau pour œuvrer à mettre en place un plan d’urgence. Celui-ci se construit autour de 5 axes :

  • Santé des entrepreneurs-salariés (E.S.)
  • Gestion de trésorerie
  • Mode « Esprit de survie » (report de charges, étalement des paiements fournisseur…)
  • Plan d’action à court terme de relance
  • Communication, maintien du lien et des échanges.

Comme dans toute coopérative, ces axes sont à décliner aussi bien pour la structure COAPI que pour chacun des Entrepreneurs-Salariés (ES). L’objectif de COAPI est simple: avoir autant d’ES après qu’avant la crise, et même plus !

Tout seul, chacun de leur côté, auraient-ils eu le courage de faire évoluer leurs DUER**, de réinventer leurs façons de travailler, d’adapter ou bâtir de nouvelles offres commerciales, de veiller à leur santé physique, morale autant que financière… Bref, de prendre soin d’eux autant que de leur activité pour affronter aux mieux cette crise sanitaire et économique inédite ?

C’est là la force du collectif.

Et c’est là le fil conducteur d’une série d’articles qui sera publiée tout au long de cette période de confinement, en immersion dans la vie d’une « coopérative d’entrepreneurs » face à la crise. En espérant que vous serez nombreux à suivre cette aventure humaine ! 

Les membres de COAPI tiennent à adresser un grand MERCI à l’équipe dirigeante et à sa petite main pour leur réactivité et investissement. Ils ont fortement déblayé le terrain et su entraîner tout le monde dans leur sillage. Un merci aussi à leur président, pour avoir écourté ses vacances et être venu les épauler dans cette crise (la retraite sera finalement pour plus tard!) L’abattement a ainsi laissé place à l’action.

* Coopérative d’Activité et d’Emploi, Société Coopérative et participative
** Document Unique d’Evaluation des Risques

Un article de Virginie Troquereau.

En cette période électorale, j’ai eu envie de vous parler de démocratie. Pas dans ma ville… non, à COAPI !

La démocratie, quelle belle valeur !
Qui n’a pas eu envie de plus de démocratie à son travail ? N’est-ce pas pour cela que certains d’entre nous ont décidé de créer leur propre activité ? Mais dans les faits, n’est-ce pas de belles paroles qui s’envolent au vent ?

À COAPI, c’est un principe fondateur. Chacun doit s’efforcer à assurer une démocratie dans la coopérative et la transparence de sa gestion, dixit le livret d’accueil.
La démocratie participative n’est pas un leurre: un.e entrepreneur.e = une voix!

Mais je dois avouer que lorsque j’ai signé à COAPI, ma première préoccupation était plutôt de donner un cadre juridique à mon activité et de l’exercer en toute sécurité.  » La démocratie, c’est bien… mais secondaire ! » pensais-je alors. La cerise sur le gâteau comme on dit !

Et pourtant je m’aperçois au fil des mois que cette valeur coopérative se met en place naturellement dans le processus de décision, au fur et à mesure que COAPI grandit. Cela est sans doute facilité par le fait que nous sommes une structure à taille humaine et que notre proximité géographique favorise les interactions. Quelques uns ont migré ou délocalisent leur activité, mais la dynamique est lancée, ils participent toujours.

Quand on parle démocratie, on pense avant tout élection.

A COAPI, en dehors de l’AG (Assemblée Générale) où le président est renouvelé tous les 3 ans, et le CODIR (COmité de DIRection) en partie tous les deux ans, les votes se font de manière moins formelle, mais fréquemment, aussi bien en préparation de décisions importantes que pour choisir l’endroit où on va manger : à main levée, par sondage, anonyme ou non, …

La démocratie à COAPI c’est avant tout une organisation qui partage l’exercice du pouvoir, permet à chacun de se tenir informé, et également d’être un maillon actif dans le processus de décision, et ce même sans être un gros actionnaire ! Je dirais même plus, et ce même sans être actionnaire !*

Ainsi, petit à petit, le président a délégué ses fonctions initialement centralisées d’administrateur, recruteur, manager de l’équipe… Elles sont depuis plusieurs mois partagées par deux membres du CODIR.

Le CODIR, instance de décisions dont les membres sont élus par les actionnaires (une personne = une voix) a été en partie renouvelé lors de l’AG de l’année dernière, se féminisant enfin !
Depuis, les comptes-rendus sont régulièrement publiés, un membre extérieur au CODIR est invité à chaque séance, et il arrive que des CODIR soient élargis à tous. L’organisation, qui n’a de cesse d’évoluer depuis la création de COAPI, permet à tout à chacun de se tenir au courant mais également d’échanger, d’être consulté, de proposer ou même de participer à la construction de COAPI.
Aussi, le CODIR est-il devenu une véritable instance de pilotage: pilotage des séminaires avec les Coap’actus – ce qui permet d’échanger sur les futurs choix stratégiques et d’informer sur ceux pris. Depuis environ un an et demi le binôme organisateur des séminaires tourne sur la base du volontariat.
Pilotage également des groupes de travail qui approfondissent certains besoins (Territoire, Parrainage, Locaux…) et se transforment si nécessaire, en commission de travail (Commission Communication) avec une action plus pérenne dans le temps.

Sans cesse, nous réfléchissons pour améliorer l’intégration (livret d’accueil, parrainage, Com la 1ère fois…) et la participation de chacun (séminaires, temps dû à la collectivité, groupe ou commission de travail…). Tout est fait pour que tout le monde trouve sa place, que nous soyons tous engagés dans notre projet d’entreprise qu’est COAPI.
Pour cela nous utilisons des outils de communication simples mais qui ont faits leurs preuves tels que notre réseau social, un système de visio conférence, un agenda partagé, des bureaux et lieux d’échanges conviviaux (séminaires, petits déjeuners, déjeuners, afterwork…) et pouvons compter sur des partenaires privilégiés comme Odacio ou les Cigales.

Avec le recul, déjà 2 ans, je peux dire que COAPI est une coopérative où chacun à son mot à dire !
La gouvernance collective est réelle. Elle s’adapte au développement de l’entreprise.
Mais bien au delà, je me dit qu’en signant à COAPI, je me suis lancée dans une véritable aventure humaine.
Tiens tiens, la prééminence de la personne humaine, n’est-ce pas là une autre valeur fondamentale de COAPI?
La cerise et la crème chantilly avec ?

Virginie Troquereau.

* À COAPI, comme dans toutes les CAE, nous avons jusqu’à 3 ans pour nous familiariser avec le fonctionnement de la coopérative avant de décider d’en faire entièrement partie.

Le télétravail, ou l’art de tout mélanger, sans rien emmêler…

Nous sommes, entrepreneurs Coapi, tous susceptibles de travailler à la maison, en «télétravail».
Bien sûr, nous pouvons nous réserver des temps de pause lors d’un séminaire de la coopérative, mais certains d’entre nous gérons notre activité en télétravail, et ce n’est pas toujours le plus simple!

Visualisez. Lorsque vous arrivez au bureau, le cadre est propice au travail: votre bureau est -plus ou moins- rangé, vos collègues vous attendent à la machine à café, et vos dossiers tout prêts à être ouverts. Vous-même avez commencé à travailler, sur votre trajet, en listant toutes vos tâches à réaliser lors de votre journée, où manger, et quel client appeler. Une fois tout ceci accompli, vous rentrerez chez vous, vous reposer, vous détendre.
Et c’est bien là, pour le télétravailleur, qu’est la difficulté: son environnement de travail est aussi son domicile. Des tâches domestiques, un chat capricieux, et aucun chef qui regarde l’écran au dessus de son épaule…

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Ceci n’est pas mon bureau.

Alors existe-t-il des solutions à développer pour se couper du quotidien et réussir à ouvrir CE dossier à l’heure? La liste est non-exhaustive, et dépend bien entendu de chacun, mais voici des habitudes que tous peuvent adopter.

La première, et pas des moindres, est de s’habiller! Cela semble étrange, je sais, mais se doucher, et s’habiller sont les premières habitudes à adopter. On est plus en forme, et prêt à croquer la journée lorsqu’on quitte son pyjama et que l’on se prépare pour aller travailler. Ok, ça c’est fait.

Si on va travailler, entendez-vous le sous-entendu «trajet»? Non, de la table à manger au bureau, ça ne compte pas! Comme je le disais plus haut, le temps de trajet est un espace de préparation mentale à toutes ces petites et grandes choses que nous allons traiter au cours de la journée. Alors, pourquoi ne pas emmener les enfants à l’école, promener son chien, son chat, sa tête? Quelques minutes, le temps qu’il vous faut pour que, lorsque vous rentrez, vos dossiers et vos idées soient frais, prêts à être ouverts sur votre bureau -plus ou moins- rangé!
Vous entrez dans votre lieu de travail, que vous quitterez le soir venu, votre journée de travail finie, pour vous consacrer… à votre vaisselle?

Ah! Car voici venir une autre difficulté! Avoir et respecter son espace de travail, c’est aussi ne pas se laisser distraire. Or, travailler à la maison, c’est risquer de lancer sa machine à laver qui déborde, faire sa vaisselle toute détrempée d’avoir attendu, ce chat affamé qui miaule, une série en fond sonore, et Facebook sournoisement ouvert sur la tablette, si! là, sur la table basse!
Alors quoi faire?… Fermez la porte de votre bureau! Aïe! Pas de porte? Ça se complique… Car il s’agira alors d’auto-discipline: ne regardez pas cet aspirateur dans les yeux, éteignez votre télé, fermez les onglets ouverts sur vos réseaux sociaux, repoussez gentiment votre chat grognon, créez-vous cet espace fermé à toute distraction.

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Pas de distraction! C’est vertueux, oui, mais! … N’oubliez pas de faire des pauses! (Et qui dit pause ne dit pas de faire la poussière!) Faire une pause permet… de se reposer! S’accorder quelques minutes pour recharger ses batteries, sortir de ses dossiers, prendre du recul, penser à autre chose, c’est nécessaire.
N’est-il pas conseillé, sur autoroute, de faire une pause toutes les deux heures? Bon, on ne respecte pas toujours ce conseil… Et pourtant, après deux heures de concentration, le cerveau relâche petit à petit son attention. Une pause lui permet de respirer lui aussi! Quant au «comment»… Si l’auto-discipline est saturée, pourquoi ne pas tenter un timer, et instaurer un rituel de méditation de quelques minutes, pour retrouver le calme, filtrer les pensées polluantes et entrainer son cerveau à se focaliser sur l’essentiel.

Et tiens, en parlant de pause! On en a oublié les collègues à la machine à café, qui nous manquent!
Aujourd’hui, les outils de télétravail sont légion, et on adopte facilement des outils de collaboration en ligne afin de maintenir un lien entre collaborateurs, clients et prestataires. Et si le lien humain, – très cher à tous les entrepreneurs Coapi! vous manque trop, venez dans nos locaux, vous trouverez un bureau dans l’espace de travail partagé!

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Vous l’aurez compris, travailler à la maison est une liberté sans nom, mais peut être aussi un écueil si le freelance n’y prend pas garde. Il est important de se créer son espace de travail, qu’il soit physique – un vrai bureau, rangé! ou temporel – un agenda?, et travailler comme si on était surveillé par un chef!
Définissez quel est votre poste: vos missions, de la plus administrative à la plus (ré)créative, ordonnez vos tâches et sous-tâches, définissez vos objectifs. Et puis, pourquoi pas vous auto-évaluer, tous les trimestres/semestres, ainsi qu’un chef d’équipe pourrait le faire, évaluer vos objectifs, vos réussites, et redéfinir de nouveaux enjeux?

Pour nous – et je me permets de parler au nom de tous mes collègues – la responsabilisation dans nos activités, mais aussi le soutien de tous pour chacun, passe par la vigilance autour de nos postes de travail: nous veillons à notre sécurité, notre confort, notre bien-être au travail, ainsi que maintenir notre motivation dans notre entreprise, et en discutons régulièrement au cours de nos séminaires, afin de trouver la meilleure solution, et la plus adaptée à chacune de nos activités.

Mais seraient-ce des thèmes RSE que je vois se profiler?! 😉

Emeline Graphisme.

Edit du samedi: Avant de poster cet article, j’ai soumis la lecture à Virginie, qui m’a heureusement signalé un oubli.

Je cite: « Quand c’est le week-end, c’est le week-end… Le vendredi soir ou le samedi, selon organisation, on range son bureau, plus ou moins, on ferme la porte, si porte il y a, et on tient bon jusqu’à lundi matin! » Et ce n’est que trop vrai!!!
Une autre de nos difficultés est de ne jamais pouvoir s’arrêter, d’avoir sans cesse une part de notre tête qui vagabonde au gré des dossiers en cours ou à venir… Si, lors de la semaine, nous nous devons de déconnecter de notre vie privée, lors des fins de semaines, nous nous devons de déconnecter de nos boîtes mails, réseaux sociaux professionnels et outils de collaboration – équipe et client! Oui, même à 23h, quand personne ne nous voit!
La surchauffe nous guette sans cesse, n’est-ce-pas? Sur ce, je retourne sur mon dossier… oups…
Merci Virginie! 😉 Emeline.

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Ce bureau n’est toujours pas le mien…