>>Archives

Aménagement des espaces de travail :
et si le bien-être, la productivité et la créativité se mettaient au vert ?

Après le déménagement en novembre dernier, vient le temps de l’aménagement des nouveaux locaux de COAPI! Nous n’en sommes qu’aux prémices de notre réflexion. Pour autant, confinement oblige, nous avons pris conscience de l’importance de notre environnement sur notre bien-être au (télé)travail. Dans notre concours de photos de bureaux, certains ont préféré envoyer des photos de la vue depuis leur bureau ou de leur jardin. D’après un petit sondage effectué cette semaine à COAPI :

  • 66% des entrepreneurs-salariés ayant répondu, ont des plantes vertes dans leur bureau,
  • 100% des répondants bénéficient d’une lumière naturelle dont 73% avec vue extérieure sur de la végétation.

Anodin ? Il semblerait que non.

L’article publié le 17 janvier 2020 de Maxime Baffert et Timothée Lochum sur lesechos.fr, explique « Pourquoi il vous faut absolument des plantes vertes au bureau ».

Il nous le dit, « les plantes ont un réel impact sur le bien-être des salariés au travail », à fortiori sur celui des entrepreneurs-salariés. « C’est désormais prouvé scientifiquement : la présence de la nature ou d’éléments inspirés de la nature dans nos espaces de travail augmente notre productivité et stimule notre créativité. »

Concept de “biophilie” et de “design biophilique”

Ce même article définit ce concept comme « l’intégration de la nature à l’intérieur des espaces de travail :

  • soit directement (via des plantes, une lumière naturelle, des fenêtres donnant sur des jardins, des matériaux en bois et en pierre, des sons, des odeurs, des fontaines…),
  • soit indirectement en s’inspirant de la nature (des couleurs vives dans les open-spaces, des photos de nature ou encore des décorations qui la rappellent symboliquement). »

L’article souligne ainsi que ce concept est de plus en plus intégré lors de l’aménagement des espaces de travail afin « d’attirer et conserver les meilleurs talents.»

Etude consacrée au design biophilique – rapport « Human Spaces » 2015

Ainsi, on y apprend que d’après une étude menée par Sir Cary Cooper, professeur en psychologie organisationnelle et santé à l’université de Lancaster auprès de 3.600 employés dans 8 pays dont la France durant une quinzaine d’années :

  • 45% des employés interrogés ont des plantes vivantes au bureau,
  • 47% des répondants n’ont pas de fenêtre avec vue sur l’extérieur.

Il ressort surtout que « Les employés de bureaux européens qui travaillent dans des espaces incluant des éléments naturels (plantes vertes, lumière naturelle) déclarent un niveau de bien-être de 13% supérieur à celui des employés travaillant dans des espaces privés de nature.»

Les couleurs vives contribuent notamment à une hausse du bien-être des salariés alors même que les couleurs usuellement utilisés dans les bureaux sont le blanc et le gris, couleurs qui généreraient des niveaux de stress plus élevés.
Les salariés européens qui travaillent dans un environnement un tant soit peu vert sont aussi 8% plus productifs que les salariés de bureaux n’ayant pas intégré d’éléments naturels.
La présence d’éléments naturels stimule la créativité dans les bureaux. Les salariés se sentent en effet en moyenne plus créatifs lorsque leurs bureaux sont aménagés avec des espaces verts intérieurs.

En conclusion de l’étude, le design biophilique a un impact clairement positif sur la santé, la concentration ou encore le niveau de stress des salariés. La présence de nature au bureau est bénéfique pour le bien-être, la productivité et la créativité des salariés.
Et si votre bureau n’a pas de vue sur des jardins, pas de panique ! L’introduction de liens symboliques rappelant la nature peut déjà avoir un effet direct sur le bien-être des salariés. Un aménagement des bureaux inspiré de la nature sera déjà bénéfique. »

L’aménagement des locaux de COAPI s’inscrira-t-il dans ce concept de biophilie ?

Plusieurs entrepreneurs indépendants au sein de COAPI pourront nous éclairer dans cette réflexion :

Sylvie Caserio : Comptable et jardinière
Arno Gibouin: Ebéniste
Claire Lizée : Paysagiste Créateur
Maxime Grelier: Ingénieur de l’Ecole supérieure du bois, services de création de Forêts Natives et de conception d’espaces selon les principes de Permaculture.

La réponse dans quelques mois …

Un article de Virginie Troquereau.

Le document DUER indispensable pour chaque entrepreneur

Le Covid 19 a complètement modifié les façons de vivre mais également de travailler au quotidien. Afin de limiter les risques de transmission de la maladie, le gouvernement a demandé de développer le télétravail. Les entreprises ne pouvant le faire ont dû arrêter leurs activités, lorsque celles-ci n’étaient pas jugées nécessaires aux besoins vitaux de la population. À l’heure où l’on réfléchit au déconfinement et que les risques de transmission de la maladie sont encore présents, il apparaît primordial de réévaluer les dangers au travail. N’est-ce pas là le rôle du DUER? N’est-ce pas le bon moment pour toute entreprise de le faire évoluer? Qu’en est-il à COAPI en Charente-Maritime ?

Le DUER ou document unique d’évaluation des risques

Le DUER, ou document unique d’évaluation des risques, doit formaliser l’inventaire des dangers tant physiques que psychiques, qui menacent tout employé et définir un plan d’actions préventif.  Son objectif majeur est de réduire ou d’éliminer complètement les accidents du travail et les maladies professionnelles. Toute entreprise, quelque soit sa taille ou son activité, doit réaliser cette démarche. Le DUER est mis à jour au moins une fois par an. Il doit l’être également à chaque fois qu’une modification intervient concernant un produit utilisé, une machine, un équipement, une unité de travail, une situation de travail… A fortiori, la crise sanitaire apparaît comme une modification de l’environnement au travail. Celle-ci impose donc à toute entreprise de compléter rapidement son DUER avant de pouvoir relancer en toute responsabilité son activité.

Coapi et le DUER

À COAPI, le DUER a été élaboré au début de l’année 2018. La sécurité et le bien-être au travail sont des notions au coeur de l’accompagnement des entrepreneurs-salariés, notions qui sont souvent bien loin des priorités de ces derniers! Si vous leur demandiez alors ce qu’ils pensaient des points réguliers fait sur le DUER, à n’en pas douter, ils vous auraient répondu : c’est fait merci, on passe à autre chose!… Rébarbatifs, paperasse inutile, perte de temps… Cependant aujourd’hui, ils sont préparés à se poser les bonnes questions.
Ainsi, le DUER a-t-il été successivement mis à jour,  notamment avec l’intégration de chaque nouveau coapien (non sans mal!) C’est d’ailleurs l’un des derniers arrivés, travaillant sur son propre DUER qui est à l’initiative de la création d’un groupe de travail dédié à ce sujet. Depuis mi-avril, rejoint par d’autres coapiens, ce groupe réfléchit à l’adaptation du DUER de COAPI.

Face au DUER à Coapi, l’entrepreneur n’est jamais seul

Il est question à la fois de retravailler le volet concernant la structure même, portant notamment sur la sécurité de sa salariée (ils y tiennent à leur petite main!), et à fois de déblayer le terrain pour faciliter l’ajustement du DUER individuel de chaque entrepreneur-salarié. Il s’agit de construire une boîte à outils où chacun pourra piocher, en fonction de son activité et des enjeux qui y sont liés, les mesures les plus appropriées pour assurer sa sécurité, protéger sa santé et lutter aussi contre la propagation du coronavirus. Un premier point a été fait au dernier CODIR du mois d’avril. Celui-ci doit en effet valider les mesures proposées avant que chacun puisse se les approprier. En complément, un atelier en visio est proposé début mai. Il s’agit de permettent aux entrepreneurs-salariés de pouvoir être prêts dès le 11 mai pour ceux qui le peuvent.

Un pour tous, tous pour un, est une devise éprouvée à COAPI. C’est la force de l’intelligence collective sur laquelle ses membres peuvent s’appuyer pour répondre rapidement aux exigences réglementaires, se libérant ainsi l’esprit pour se consacrer à leur coeur d’activité.

Un article de Virginie Troquereau.

Avec la présentation du plan de déconfinement du 1er ministre à l’assemblée nationale le 28 avril, la relance des activités dès le 11 mai se précise.
S’il ne fait aucun doute que celle-ci sera progressive et que relance commerciale ne signifie pas forcément retour des clients, il n’en demeure pas moins la nécessité dès à présent de réfléchir aux divers consignes, protocoles… à mettre en place dans les locaux professionnels; et ce, aussi bien pour la sécurité des entrepreneurs-salariés et de leurs collaborateurs, que pour celle de la clientèle. Cependant, de nombreuses interrogations fusent de toute part.

À COAPI, la plupart des activités ne se rattachent pas à celles nécessaires à la vie de la nation ou à une branche spécifique qui a déjà élaboré des fiches conseils métiers, (disponibles sur le site Internet du Ministère du travail). Il est donc de la responsabilité de la structure d’une part de montrer l’exemple, d’autre part, d’accompagner les ES dans cette démarche. 

Pour montrer l’exemple, COAPI vient d’élaborer des consignes pour l’utilisation de ses propres locaux. Elle a pris également la décision, après concertation, de maintenir sa salariée en télétravail, au moins jusqu’à fin mai.

COAPI amène chacun à se questionner sur 5 points, à approfondir plus ou moins en fonction des enjeux propres à son activité :

  • Désinfecter :  L’enjeu n’est pas le même si on travaille tout seul ou si son local professionnel est ouvert à d’autres personnes. De même une réponse différente est à apporter s’il a été fermé pendant 2 mois ou s’il a tout de même été occupé pendant le confinement.  
  • Contrôler (par exemple la prise de température) : Cela semble difficile à mettre en place à l’échelle de nos activités. Il apparaît nécessaire de faire appel à la responsabilité de chacun et au principe de précaution : un doute sur son état de santé, on reste chez soi! 
  • Protéger : Notamment en adoptant les bons outils : masque, gel, gants… La principale question qui demeure, où les trouver à un prix supportable?  COAPI réfléchit à un plan B.
  • Réorganiser : Repenser sa manière de travailler en appliquant les gestes barrières, en fonction de toutes ses missions, de l’arrivée sur le lieu de travail à son départ, mais aussi sur les lieux de livraison ou d’intervention. Il s’agit également d’anticiper le comportement de tout public et de le guider dans les bons gestes. C’est sans doute le point le plus difficile à appréhender.
  • Dialoguer : Il est fondamental d’élaborer les procédures, consignes… en concertation. D’une part, pour que chacun puisse se les approprier avant leur mise en application. D’autre part, de façon à les faire évoluer si des dysfonctionnements ou nouvelles nécessités venaient à apparaître. Il est important par exemple de prendre le temps d’expliquer à un patient les nouvelles conditions pour la réalisation d’une consultation en cabinet, et de lui faire part de l’adaptation de la pratique notamment pour prendre en compte la distance de sécurité, et de s’assurer que cela lui convienne avant qu’il ne se déplace.  

Si le but premier de cette réflexion est de lutter contre la propagation de la pandémie, il est également d’apporter de la sérénité au travail et dans la relation au public, facilitant ainsi, la relance des activités.

En poussant les coapiens à répondre à ce questionnement et en mettant en place des espaces d’échange à ce sujet, COAPI permet à chacun de mieux saisir le contexte, (quoi de mieux pour nous aider à prendre la mesure de la situation que confronter notre vision, depuis la Charente-Maritime département relativement épargné par l’épidémie, à celle d’un ES confiné en région parisienne !), d’évacuer le stress lié au déconfinement qui apparaît plus anxiogène que le confinement en lui-même et d’aller de l’avant malgré tout, chacun à son rythme.

Un article de Virginie Troquereau.