Marie-Véronique Gauduchon

Transition Energétique et Climatique | Bilan Carbone | 2tonnes | AdACC | Fresque du Climat | Jardinière & naturaliste amateure

Marie-Véronique Gauduchon

Je crée l’activité Les Boucles Écologiques ♾️ au sein de la coopérative d’entrepreneurs COAPI pour travailler sur l’ensemble des grands cycles biogéochimiques : le carbone, mais également l’eau,
l’azote et le phosphore, et pour promouvoir l’approche cradle-to-cradle ♻.

J’ai rejoint COAPI séduite par la diversité et les compétences des entrepreneurs déjà réunis par le projet, le format coopératif, la volonté d’agir concrètement sur le territoire dans le cadre de l’ESS –
l’économie sociale et solidaire.

Une de mes objectifs est de transformer le triangle de l’inaction en triangle de la mise en transition en travaillant avec les entreprises et les collectivités avec COAPI – Les Boucles Écologiques  et
avec les citoyens-consom’acteurs et électeurs avec l’association Dessine-moi un monde.

Du Bilan Carbone® aux Ateliers de l’Adaptation au Changement Climatique

Sur les enjeux énergie, climat et carbone, je fais des Bilans Carbone depuis 2006 (Carbone 4 puis la Coopérative Carbone) et je suis référencée Diag Décarbon’Action par bpi France depuis 2022.
Avec l’équipe formation COAPI nous avons construit un parcours climat sur deux jours à destination des organisations satisfaisant aux exigences Qualiopi. Ce parcours s’inspire et mixe la Fresque du Climat, l’Atelier 2tonnes et les Ateliers de l’Adaptation au Changement Climatique (AdACC), entre autres, pour un panorama complet des enjeux liées au réchauffement climatique.

Le changement climatique est déjà là. Ses conséquences s’étendent à toute la planète, y compris en France, et s’intensifient. L’adaptation n’est plus option : participer à des projets concrets qui
augmentent notre résilience locale me motive particulièrement.

Séparation à la source de l’azote et du phosphore et valorisation agricole en circuit-court

Une première expérience en traitement des eaux résiduaires en Ile de France combinée à ma formation d’agronome à AgroParisTech (Paris-Grignon à l’époque), complétée d’un stage au LAMS-21 auprès de Claude et Lydia Bourguignon en 2011 et d’expériences amateures en agroécologie, m’ont rendue très réceptive aux travaux de Fabien Esculier du programme OCAPI du Lesuu et de Gilles Billen et Josette Garnier du PIREN-Seine.
Sur l’azote et le phosphore, mon premier chantier d’économie circulaire et une seconde contribution à la dynamique La Rochelle Territoire Zéro Carbone, est de participer à la mise en place de démonstrateurs de séparation à la source des urines et matières fécales humaines en vue de leur valorisation agricole, pour réduire notre dépendance aux engrais minéraux et au gaz naturel ou bien aux importations de matières organiques en provenance des élevages de Bretagne avec dans les deux cas des réductions d’émissions de gaz à effet de serre à la clé. L’Homme étant un animal comme les autres, je m’accrocherai au dossier au moins jusqu’à l’autorisation comme engrais organiques en agriculture biologique.
Cette approche permet en outre de réduire de 20% notre consommation d’eau potable et d’envisager une simplification du traitement des eaux grises résiduaires et leur réutilisation en circuit-court pour arroser nos jardins et nos espaces verts en vue de potentialiser leur rôle d’îlots de fraîcheur en été, voire de production comestible locale.

La transmission m’attire aussi : après quelques cours à AgroParisTech en 2011-2012, j’ai donné mes premiers TD à Excelia en mars 2024.

La culture au service de la transition écologique

Enfin, la collaboration avec Tiny Planets autour du projet CEPIR a été tellement chouette que je souhaite capitaliser sur cette expérience et entretenir mon expertise sur l’impact carbone du numérique et de l’audiovisuel et pourquoi pas aussi un jour …
… reprendre le fil interrompu d’un de mes « rêves » de gosse, qui m’a baladé de la bande dessinée à l’animation 3D, avec l’envie persistante de participer la création de nouveaux récits, de fictions propres à donner à voir à quoi pourrait ressembler une transition écologique réussie : plus de sens, de joie, de sobriété heureuse, permettre à chaque être humain de vivre heureux et épanoui, tout en restant dans les limites planétaires, en ne compromettant pas l’avenir de nos civilisations sur Terre comme dans la théorie du Donut de Kate Raworth.