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mais pas n’importe comment !

 

Une étude menée par France Active et OpinionWay auprès des 18-30 ans, relayée et commentée par la Rédaction de LCI, montre qu’un jeune sur deux préfère être entrepreneur que salarié, qu’ils ont envie de « faire bouger le monde », qu’ils apprécient un modèle où tout le monde est décisionnaire, qu’ils sont concernés par le développement durable, etc.

42,5% des 18-30 ans déclarent avoir envie de créer leur propre entreprise.
Plus d’un jeune sur 2 trouve d’ailleurs qu’il est plus motivant d’être entrepreneur que salarié. Un chiffre élevé qui serait une réponse à la crainte de s’ennuyer au travail, formulée par 43% d’entre eux.

Pour autant, s’ils ont envie d’être audacieux, ils n’en sont pas moins réalistes et prudents : 55% disent hésiter à se lancer pour des raisons financières, 37% en raison de la complexité des démarches.

78% désireraient bénéficier d’un « coup de pouce », qu’il s’agisse d’un financement du projet (31%), de l’appui d’un réseau professionnel (21%), de se faire guider par un coach (20%) ou d’obtenir une caution bancaire (6%).

Derrière cette volonté d’entrepreneuriat, les jeunes montrent également un état d’esprit plutôt idéaliste. Pour 60 % des jeunes, créer une entreprise est avant tout d’un moyen de faire bouger le monde. Ils sont 30% à envisager un modèle où tous les salariés seraient décisionnaires (type SCOP), 25% à vouloir mener un projet lié au développement durable ou à l’environnement ou encore créer une entreprise avec un projet social contre la pauvreté et l’exclusion.

Le statut que propose une coopérative d’activités et d’emplois telle que Coapi est une réponse aux nouvelles formes de travail que souhaitent les jeunes, et les moins jeunes, aujourd’hui…

 

Vous vous souvenez de la performance « Logariat » que Jérôme Abel avait présenté avec QZN au Carré Amelot en Avril ?

La suite, le 8 juin à la Villa Fort Louis, Parc Delmas à La Rochelle.

L’artiste, chez Coapi depuis l’été 2018, poursuit son projet de performance audio-visuelle associant le corps, le numérique et l’écriture.

A l’origine, un questionnement sur les postures physiques des travailleurs sur ordinateur et sur la diversité des actes d’écritures d’aujourd’hui : programmation, poésie, échanges personnels, lois, normes, formulaires, etc.
Le nom « Logariat » associe deux particules : « ariat » pour la communauté des travailleurs subordonnés aux « logs », c’est-à-dire toutes les traces numériques, ces identités répétitives et formatées.
Parallèlement dans l’après-midi, Jérôme animera un petit atelier AlphaBruttt, pour s’initier au code créatif !

Jérôme Abel est soutenu par QZN – Créations Numériques, le Carré Amelot, la Maison des écritures de La Rochelle et le CNC/DICRéAM (aide au développement)

Considérée comme l’une des premières causes de mortalité évitables, la sédentarité est un véritable problème de santé publique…

C’est pourquoi au sein de Coapi, la question est régulièrement mise sur le tapis dans la démarche de prévention en santé et sécurité au travail.

Notamment par le biais du DUER, le Document Unique d’Évaluation des Risques, qui intègre les risques propres aux activités de chacun des entrepreneurs-salariés, régulièrement mis à jour.

Maladies cardio-vasculaires, dépression, anxiété, maux de dos, tensions musculaires, prise de poids peuvent être liés à la sédentarité. Il existe des solutions, de bon sens, originales, innovantes… lire l’article ici !

Faire le choix de travailler en coopérative n’est pas anodin, c’est un choix fort et enthousiaste, riche et plein d’avenir.

Et il est bon de temps à autre de redonner toute leur place aux fondamentaux, NOS fondamentaux, ces valeurs autour desquelles s’est construit et continue de se construire Coapi !

C’était donc le thème choisi pour le séminaire du 16 mai : « les Valeurs de Coapi ». Superbement accueillis dans les locaux de « The Peak », nous étions une douzaine d’entrepreneurs-salariés à nous retrouver avec le plaisir d’accueillir deux futurs arrivants qui vont nous rejoindre d’ici peu.

Ces temps d’accueil sont toujours très riches en échange ; en effet, au-delà des tours de table de présentation et de l’actualité de chacun, la bienveillance et le collectif sont tout de suite palpables. Même le rébarbatif – mais néanmoins obligatoire – exercice annuel du « Document Unique d’Evaluation des Risques professionnels » réussit à passer comme une lettre à la poste !

Après le déjeuner, un temps de travail et d’échange a été l’occasion pour chacun de formuler, chacun avec nos mots, nos convictions et nos perceptions, ces valeurs et ce qu’elles revêtent…

Tolérance, Liberté, Autonomie, Respect, Environnement, Dynamisme, Collectif, Partage, Accompagnement, Ancrage territorial,… Des mots qui en coopérative ont du sens et dans lesquels chacun puise de la force.

A la fin du séminaire, ceux qui le souhaitaient ont pu profiter des parcours ludiques de « The Peak » !

Merci The Peak !

« The Peak » est un parc aventure indoor au cœur de la Zone des Fourneaux à Angoulins, ouvert depuis début février 2019. Inscrit en statut Scop, The Peak a été accompagné dans sa phase création par Coapi ! S’y déclinent des activités d’accrobranche, d’escalade, de grimpe ludique, et bientôt de spéléologie (unique en France) pour petits et grands. La promesse d’un bon moment à passer en famille, entre amis, dans un environnement sécurisé.

L’équipe qui a mis en place le projet et qui l’anime est fort sympathique, aux petits soins pour ses clients ! Présenté comme une aire de motricité sensorielle, ce lieu a été développé pour être également accessible aux personnes handicapées.

Le site propose également de la location d’espaces pour de l’évènementiel, des séminaires ou journées intégration ainsi qu’une offre de restauration rapide en produits frais.

(Renseignements et informations : http://www.thepeak.fr/ – Tél. : 05 46 31 38 83)

coapi la rochelle the peak seminaire cooperative

 

Je suis consultante et concertante. Dans le cadre de Demos Concertation, j’accompagne des porteurs de projets de transition énergétique, notamment les projets de méthanisation, dans leurs relations avec les acteurs de leurs territoires.
Je réalise un diagnostic de territoire afin de cerner les enjeux sociaux, économiques et politiques autour des projets et proposer une réponse humaine adaptée à ces enjeux. Le dispositif de concertation peut prendre de nombreuses formes (réunions publiques, ateliers participatifs, médiation, information pédagogique, visites, rencontres…). Une fois le dispositif décidé, j’en assume l’animation ainsi que le suivi sur la durée et le bilan. L’objectif est, dans tous les cas, de créer – ou de restaurer – un climat de confiance avec l’ensemble des acteurs impactés par le projet pour permettre son appropriation locale et en faire un véritable projet de territoire.

Je connais le monde des coopératives depuis longtemps et ai toujours admiré leur logique de solidarité et de respect du travail de chacun. C’est donc assez naturellement que je me suis tournée vers les coopératives d’activité et d’emploi quand j’ai voulu démarrer ma propre activité.

J’ai connu COAPI car je souhaitais m’installer à La Rochelle et j’y ai trouvé les principes d’entraide et de coopération auxquels j’aspirais.
Inscrire mon activité de concertation dans une coopérative ne faisait qu’ajouter de la cohérence à mon projet.

La formation tout au long de la vie est aujourd’hui fortement encouragée dans le monde du travail. Et au sein de Coapi, c’est aussi une réalité !

Cet article très intéressant montre comment les adultes dans leur activité professionnelle ont toujours eu tendance « à se former par eux-mêmes en observant leurs collègues ou manager, en lisant des journaux professionnels, en dialoguant avec leurs pairs »…

Depuis quelques années, et le phénomène est en augmentation constante, « les professionnels ont de plus en plus recours à ces modes d’apprentissage informel numérique : Consulter un tutoriel vidéo sur YouTube ou un dictionnaire en ligne, travailler son anglais dans les transports en commun grâce à une application dédiée…

« À une époque où l’obsolescence des compétences est de plus en plus rapide, l’apprentissage informel devient crucial pour les salariés et professionnels afin qu’ils puissent rester efficace à leur travail ».

Dans l’organisation de Coapi, la mutualisation, les séminaires, les commissions sont autant d’occasion d’échanger des savoirs ou des sources, des pistes de savoirs. Cela fait partie de l’intelligence collective !!!

Lire l’article

Christophe Hulin
Intervenant en management et développement commercial.

Après plus de 20 années en tant que salarié dans des fonctions commerciales en France et dans les DOM, j’ai intégré la couveuse d’entreprises de la Rochelle en octobre 2015 afin de lancer mon activité d’intervenant en management et développement commercial.


Mes 3 années passées au sein de la CECM m’ont permis d’appréhender un spectre large de mon activité, de finalement développer des activités de formateur et d’enseignant mais surtout de découvrir le monde associatif, participatif, de partages et d’échanges.


Fort logiquement, j’ai intégré COAPI en octobre 2018 toujours dans cette volonté de travailler ensemble, avec un esprit participatif, coopératif mais aussi avec un accompagnement administratif et comptable qui correspond à mes attentes tant professionnelles que personnelles.

Aujourd’hui,
40% de mon temps est consacré à l’enseignement (Université de La Rochelle marketing du point de vente, distribution, en BTS et à Audencia Nantes : management commercial)
40% à la formation intra et interentreprises sur des thèmes commerciaux, managériaux, distribution tant sur Paris, Nantes, La Rochelle
20% à des missions d’accompagnement d’entreprises sur des thématiques commerciales (dernier exemple en date : Le Cokon à La Rochelle, The Peak en collaboration avec d’autres entrepreneurs salariés Coapi).

En résumé, Coapi c’est : un cadre qui me correspond, des valeurs partagées et un sens essentiel entre mes actions et notre environnement !

Nous sommes plusieurs data analystes au sein de Coapi et nous proclamons : RAP is in the air…

Connaissez-vous le RAP pour « Reproducible Analytical Pipelines » (conduite ou processus d’analyses reproductibles)

Son objectif ?

“reduce production time, whilst maintaining and even improving the quality of the publications”

Cette approche, essentiellement pour l’instant en déploiement dans l’administration britannique, ne peut que parler à tout professionnel data, concepteur, manipulateur, analyste de données massives. Elle va au delà de la simple industrialisation d’une publication statistique

Le concept théorique du RAP est décrit dans ce document : https://ukgovdatascience.github.io/rap_companion/

Notre point de vue

La mise en place de solutions de publications automatisées présente deux avantages de gain de temps et de qualité sur la production de rapports récurrents et de mise en place d’une organisation plus robuste dans la production de publications statistiques.

D’autres avantages ne sont pas négligeables :

  • la possibilité de suivre les versions du code qui crée les rapports,
  • d’effectuer des contrôles qualité automatisés,
  • et de partager des méthodes grâce à la publication des packages créés.

Ces solutions ouvertes peuvent remplacer la création manuelle de rapports ou de publications, source d’erreurs humaines, chronophages, et parfois ayant des méthodologies difficiles à reproduire ou réutiliser.

Analystes et manipulateurs de data, nous faisons l’hypothèse que le confort de travail de l’analyste en processus RAP peut rendre plus fluides les décisions de créations de nouvelles publications (attitude pro-active vs réactive de l’équipe).

Selon une première revue de littérature, après plusieurs expérimentations RAP dans différents services du gouvernement anglais, des premiers facteurs de réussites ont été identifiés. “Afin d’avoir une implication maximale des équipes, une adhésion des principes RAP par les managers et une formation continue ciblée pour les équipes sont essentielles”.

Pas de RAP sans DataOps “spirit”.

Convaincus par le concept DataOps, nous sommes tous signataires du Manifeste The DataOps Manisfesto, comme première étape de notre découverte du RAP.Le data Ops fait écho aux années d’expériences de traitement, d’analyse et de communication de la donnée des différents membres de la data team Coapi :

Fabrice Caini, Rose Campbell, Veronique Seel, Guillaume Savarit

La Rochelle, Avril 2019

En savoir plus ? Première revue de littérature :
Upson, M. (2017) Reproducible Analytical Pipelines,
https://dataingovernment.blog.gov.uk/2017/03/27/reproducible-analytical-pipeline/ , accessed 25/04/2019.
Gregory, M & Upson, M.(2019). RAP Companion,
https://ukgovdatascience.github.io/rap_companion/, accessed 25/04/2019
Baumer, B., Cetinkaya-Rundel, M., Bray, A., Loi, L., & Horton, N. J. (2014). R Markdown: Integrating a reproducible analysis tool into introductory statistics. arXiv preprint arXiv:1402.1894.
Xie, Y., Allaire, J. J., & Grolemund, G. (2018). R markdown: The definitive guide. CRC Press.
Munafò, M. R., Nosek, B. A., Bishop, D. V., Button, K. S., Chambers, C. D., Du Sert, N. P., … & Ioannidis, J. P. (2017). A manifesto for reproducible science. Nature human behaviour, 1(1), 0021.
Bauer, F., & Kaltenböck, M. (2011). Linked open data: The essentials. Edition mono/monochrom, Vienna, 710.
Maali, F., Cyganiak, R., & Peristeras, V. (2012, May). A publishing pipeline for linked government data. In Extended Semantic Web Conference (pp. 778-792). Springer, Berlin, Heidelberg.
Villazón-Terrazas, B., Vilches-Blázquez, L. M., Corcho, O., & Gómez-Pérez, A. (2011). Methodological guidelines for publishing government linked data. In Linking government data(pp. 27-49). Springer, New York, NY.
Peng, R. (2015). The reproducibility crisis in science: A statistical counterattack. Significance, 12(3), 30-32.
Janssen, M., Charalabidis, Y., & Zuiderwijk, A. (2012). Benefits, adoption barriers and myths of open data and open government. Information systems management, 29(4), 258-268.

Chez Coapi, nous sommes concernés par l’esprit coopératif et nous ne pouvons qu’être interpelés, enhardis par ce bel exemple de (re)groupement motivé par un objectif commun, l’envie de réussir quelque chose ensemble:

…  » Mais la vraie clé du succès reste la forte implication des membres autour d’un projet de territoire porteur de sens. « Ça a été pour nous un ressort plus puissant que la recherche de la plus-value », confie Charles Laurent, le président de la coopérative. Il avoue aussi que le projet les a transformés profondément, humainement comme professionnellement. « Quand je travaille, je ne pense plus « produire du lait », je pense « fabriquer et vendre un fromage ». Et ça n’a pas les mêmes implications au quotidien sur ma ferme ! Nous avons énormément appris au travers des problèmes que nous avons eu à gérer, des rencontres que nous avons faites. Les épreuves que nous avons traversé ont soudé le groupe. C’est une aventure humaine que nous vivons au quotidien », confie-t-il, ému du chemin parcouru.

L’implication des membres de la coopérative est incontestable…
…En prenant du recul, ils reconnaissent avoir été un peu « fous » de s’embarquer dans une telle aventure, qu’ils se sont un peu laissés emporter par leurs idéaux. Mais aucun ne le regrette, comme si cela avait apporté une vrai plus à leur quotidien, un sens à leur vie, une bonne raison de se lever tous les jours pour aller faire la traite. « …

L’intégralité de l’article qui soutient l’esprit coopératif « Comment une coopérative laitière émancipe les agriculteurs de leur soumission aux multinationales et au marché«   à retrouver ici.