Réflexions autour d’une SCIC Junior-Entreperise à l’EIGSI

Jean Philippe Samier, dans le cadre de ses missions (enseignement, tutorat, animation de réseaux) auprès des étudiants de l’EIGSI, l’école d’ingénieurs de La Rochelle, participe à la réflexion d’une Junior-entreprise sous forme juridique d’une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif). Comparativement à une association étudiante ordinaire, une SCIC présente le double avantage d’optimiser la pérennité de la structure par l’organisation tripartites des collèges et de garantir un certain niveau de qualité de ses actions par le contrôle de cette même gouvernance à 3 têtes.

« Je trouve le concept très intéressant, il permet aux étudiants de se confronter à de vraies missions professionnelles, hors stage ou études de cas qui leur sont proposés. Ils appréhendent la relation client, en travaillant à la hauteur de leurs connaissances. C’est un plus sur leur CV et parallèlement un service réel aux entreprises. Lors de ces missions, les étudiants seront amenés à travailler ensemble, à échanger, à s’épauler, des valeurs qui ont du sens et que nous partageons au quotidien dans COAPI » conclut Jean Philippe !

Pour rappel, en tant que société, pour être immatriculée au RCS, une SCIC doit obligatoirement être agréée par la préfecture du département.
Le capital social d’une SCIC est réparti entre trois catégories d’acteurs minimum :
– les salariés de l’entreprise (les étudiants),
– les personnes qui bénéficient des produits ou services fournis (les alumni : les anciens élèves aujourd’hui dans la vie active),
– et au choix une autre catégorie d’associé (l’administration de l’EIGSI).