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Plus de carrières linéaires, plus de métiers bien définis… C’est l’analyse de Bénédicte de Raphélis Soissan, fondatrice de Clustree qui explique qu’aujourd’hui et bien plus encore demain, nous n’enchainerons plus les postes mais des missions, chacune mobilisant des compétences propres.

Jusqu’à peu, un métier définissait un ensemble de tâches, fonctions, obligations, etc. bien définies laissant peu de place au changement, un métier fixait la ligne à suive pour les années à venir et permettait de « faire carrière »…
Les nouvelles technologies, la rapidité avec laquelle le monde évolue et se transforme, la facilité des échanges à travers le monde, un autre rapport au travail des nouvelles générations ont tout bouleversé.

Ainsi la notion de métier est en voie de disparition car les entreprises ont devant elles des défis ambitieux à relever demandant des compétences bien précises mais aussi de les faire interagir entre elles.

Par compétences, on entend tout ce que peut apporter le collaborateur : connaissances, techniques, comportement,… ce qui sous-entend également de s’affranchir des critères habituels liés à l’âge, les diplômes, l’expérience, le genre…

L’approche par compétences remet tout le monde sur un pied d’égalité face à une opportunité et permet des transversalités enrichissantes : le travail en mode projet, la fluidité et la mobilité en interne.

coapi chemin cooperatifs cooperative charente maritime

 

L’organisation d’une Coopérative d’Activités et d’Emplois, et donc de Coapi, peut être une réponse à ces évolutions puisque chacun des entrepreneurs-salariés avec ses propres compétences peut interagir avec celles des autres et ensemble se positionner sur des projets plus ambitieux que personne n’aurait pu assumer seul.

Coapi n’est pas juste un regroupement d’activités, mais devient une entreprise apprenante où chacun s’enrichit des compétences des autres et des synergies possibles.
De fait elle permet à chacun d’évoluer dans son métier, d’orienter son activité, d’élargir son champ de compétences, etc.
Elle propose une vision de l’entreprise particulière et innovante : tout en proposant une structure rassurante, un accompagnement qui va au-delà de la simple plateforme administrative, elle encourage l’esprit d’entreprendre et la dynamique commerciale.
L’entreprenariat collectif a le vent en poupe !

QZN et Jérôme Abel présentent « Logariat »

Récemment arrivé dans la région, Jérôme Abel a rejoint Coapi en septembre 2018.

Depuis il a déjà créé et développé plusieurs performances artistiques à Niort, La Rochelle, etc…

Depuis la mi-mars avec l’association QZN, ils ont été accueillis au Carré Amelot pendant trois semaines pour développer un projet de performance audiovisuelle sur le corps, le numérique et l’écriture.
Ce projet est né d’un questionnement sur les postures physiques des travailleurs sur ordinateur et sur la diversité des actes d’écritures disponibles aujourd’hui : programmation, poésie, échanges personnels, lois, normes, formulaires, etc.

Le nom « Logariat » associe deux particules, « ariat » pour la communauté des travailleurs subordonnés aux « logs », à toutes les traces numériques, à ces identités répétitives et formatées.Cette résidence a aussi été l’occasion de proposer des temps d’échanges avec la communauté Arts & Sciences de La Rochelle.

Sortie de résidence jeudi 4 avril pour découvrir l’aboutissement de ces trois semaines d’exploration et d’expérimentation.
Deuxième opus le 8 juin, suite de l’aventure !

D’après Nicolas Bouzou, économiste français : Ce qui manque le plus aujourd’hui dans la majorité des entreprises est un management plus humain…
Alors que bon nombre d’entreprises investissent dans le bien-être de leurs salariés, paradoxalement peu de salariés sont satisfaits de leur manager. Effectivement, un bon management n’est pas juste le fruit d’une promotion, mais implique de disposer de compétences clés qui sont là encore extrêmement humaines : créativité, capacité d’innovation, empathie, capacité à embrasser un problème dans sa globalité.

N’est-ce pas en cela que le concept des CAE est particulièrement intéressant ?

Toujours d’après Nicolas Bouzou, « L’autonomie et le sens sont ce qui motivent les collaborateurs et qui leur permettent de répondre à un projet collectif. Laisser de l’autonomie permet également aux gens de trouver des solutions, d’innover et d’être force de proposition. Certaines entreprises ont une capacité de résolution des problèmes beaucoup plus importantes que des entreprises très centralisées ».

Coapi en a fait sa réalité et son quotidien : une entreprise coopérative où chacun conserve son autonomie, trouve des solutions pour son propre compte mais aussi pour le collectif, développe son activité tout en réfléchissant aux possibilités d’associer les compétences disponibles dans la coopérative pour se positionner sur des projets plus importants… où chacun peut s’investir selon ses aptitudes, sa disponibilité, etc. Dans notre fonctionnement, il y a du sens, de la confiance, de l’écoute, de l’échange…

C’est en ce sens que la coopérative d’activités et d’emplois se situe à la croisée des chemins où se retrouvent ceux qui n’ont plus envie d’être juste salariés et ceux qui ne veulent plus être seul… mais tous sont motivés !

 

Courrier de L’Ouest – Laurent Regnier – 19 février 2019

Même si les CAE ne représentent qu’une tout petite partie des 143 Scop de Poitou-Charentes, elles participent de cet élan et donc cela nous concerne ; leur bonne santé et leur nombre croissant est un motif de satisfaction ! Quelques explications…

Selon Nicolas Picoulet, Directeur de l’Union Régionale des Scop Poitou-Charentes, « la Scop institue un lien entre outil de travail et responsabilité ».

Une scop est une société coopérative et participative qui repose sur un mode de fonctionnement participatif. La densité et la réussite de ce « système de gérance » s’explique par plusieurs facteurs parmi lesquels des éléments historiques avec de fortes traditions mutualistes avec un « esprit solidaire et social très développé en Poitou-Charentes ».

coapinfo la dynamique des cooperatives

Il explique les avantages et vertus des scop : « d’abord une structure juridique qui réunit les effets du capital et du travail : la SCOP institue un lien entre usage de l’outil de travail et la notion de responsabilité. Ensuite, une vertu démocratique : chaque associé, quel que soit le nombre de parts de la SCOP qu’il détient, a une voix. Enfin, le résultat financier doit être partagé à part quasi-égales entre associés et salariés. Ainsi l’ensemble du personnel et des associés va partager les risques, l’information et les richesses. Nicolas Picoulet insiste également que les SCOP ne sont pas que le fruit de la reprise d’entreprises en difficulté, en effet sur les 42 créations de SCOP enregistrées en Deux-Sèvres en 2018 par exemple, aucune n’est issue d’entreprises en difficulté.

Si leur nombre progresse, c’est qu’elles bénéficient de plus en plus de visibilité et ainsi se crée un cercle vertueux. On note de profonds changements de mentalités notamment dans la transmission d’entreprises familiales : aujourd’hui, « les chefs d’entreprises qui veulent céder leur société ne sont plus du tout rétifs à l’idée d’une reprise par leurs salariés. Ce n’était pas forcément le cas il y a quelques années », souligne Nicolas Picoulet.

 

La RSE est partout, pourtant le concept est encore trop flou pour le plus grand nombre. Mélanie Roosen dans ADN décrypte les résultats de la dernière étude menée par IPSOS et OPENMIND KFE sur la Responsabilité Sociale des Entreprises ; ils sont sans équivoque. Si une grande majorité de personnes associe la RSE à des valeurs environnementales, il manque souvent la dimension Ressources Humaines ! Lire plus

Séminaire Coapi à Saintes le 13 mars

Une journée de séminaire est toujours un moment important dans la vie d’une coopérative…

C’est un temps d’échanges et de rencontres privilégié. En tant que CAE (coopérative d’activités et d’emplois), c’est encore plus vrai pour COAPI : chaque entrepreneur-salarié est entièrement autonome dans son activité différente des autres et pourtant tous font partie de la même entreprise.

A l’ordre du jour : un large temps consacré au partage de l’actualité de chacun…

Ce tour de table qui aurait pu être perçu comme du temps perdu pour certains, du radotage pour d’autres, s’est avéré des plus enrichissants.

Personne pour jouer les gros bras, écoute et confiance ont été les maitres-mots. Et il en faut de la confiance pour évoquer en assemblée certaines difficultés pour les uns, des interrogations pour d’autres, et auxquelles l’ensemble du groupe peut apporter des réponses, des pistes, des solutions…

La richesse d’expériences, la bienveillance et l’écoute sont générateur de bonnes ondes ! Plus sérieusement, c’est à la fois stimulant et réconfortant de pouvoir partager ensemble, de savoir qu’on peut s’appuyer sur une structure, plus solide que quand on est seul…

Ne dit-on pas que l’union fait la force !

seminaire coapi mars 2019

« Créer son propre emploi est déjà un acte social »

Sur le thème de l’importance de France Active pour financer les entreprises de l’économie sociale, le conférencier a expliqué le rôle et le but suivis par cette structure pour donner une vraie bulle d’oxygène aux projets issus des quartiers, des associations, des coopératives ou des mutuelles.

Créer son emploi n’est pas seulement lutter contre le chômage, c’est aussi l’envie de développer son entreprise, France Active est alors présente ! Lire plus

Kanopé (coopérative d’activité et d’emploi) organise une réunion d’information ce mardi 26 mars, de 14 heures à 16 heures, au Tiers-Lieu en Bigorre, sur le statut d’entrepreneur salarié. La réunion s’adresse à tout porteur de projet ou travailleur indépendant qui se questionne sur son statut et la manière d’entreprendre. «Le statut d’entrepreneur salarié est bien la particularité première d’une CAE. C’est-à-dire que les porteurs de projets peuvent non pas créer leur entreprise mais leur activité au sein de l’entreprise afin d’avoir un statut sécurisant de salarié, des services mutualisés tout au long de leur parcours (administratif, social et sur l’entrepreneuriat) et dans un cadre collectif qui permet véritablement de recréer de la coopération. Kanopé est une sarl SCOP, ce qui garantit véritablement des règles strictes en termes de gouvernance partagée, de répartition des bénéfices, élection du gérant et vote de sa rémunération…», explique Mathieu Gerbault, chargé d’accompagnement de l’antenne départementale de cette structure créée il y a vingt ans, à Auch. «Au total, il y a 120 entrepreneurs dans de nombreux domaines d’activité, des pôles métiers fonctionnels qui permettent de briser l’isolement et créer de la solidarité et de la coopération», ajoute-t-il.

La Dépêche – 26/03/19

Sustainable Brands organise dans la capitale 3 journées (23-25 avril) d’échange dédiées à l’engagement des marques, à l’innovation et à la durabilité. Depuis plus de 12 ans, Sustainable Brands est le plus grand réseau mondial d’entreprises engagées dans la durabilité et l’innovation. Avec plus d’1.5 millions de membres et 12 grands évènements internationaux, Sustainable Brands fait figure de référence pour tous les sujets liés au développement de business models à la fois performants et durablese. Lire plus

e-rse.net – Clément Fournier